Rapport annuel 2020

Blumenthal, Januar 2021

 

Chers amis, et amis des Yanomamis

Conférence pour les étudiants autochtones à BoaVista

Conférence pour les étudiants autochtones à BoaVista

L’an passé était une année bien particulière pour nous tous. Avant le déclenchement de la Pandémie mondiale du Covid, j’ai pris mon vol pour le Brésil, en février 2020 pour visiter notre deuxième dispensaire dans le village Papiu, étant donné que nous devions impérativement y réaliser des travaux de rénovation.

Grâce à mon amie Edna, qui enseigne à l’université Claretiano dans la ville de Boa Vista, j’ai eu l’occasion unique de faire une présentation en Portugais devant des étudiants indigènes. Parmi les étudiants, il y avait deux Yanomamis. Tous étaient très intéressés et avaient beaucoup de questions à me poser.

Lors de ce dernier voyage, j’ai était très chanceuse. J’ai pu atteindre la région d’habitation des Yanomamis jusqu’au village de Papiu en à bord d’un avion de brousse. Ce sont des membres du service sanitaire pour les indigènes SESAI (Secretaria Especial de Saude Indigena) qui m’y ont emmené.

Gute Zusammenarbeit mit Francisco und Junior (SESAI)

Bonne coopération avec Fransisco et Junior (SESAI)

Auparavant, certains de mes amis brésiliens m’ont déconseillé de me rendre dans cette région, car des chercheurs d’ors illégaux s’y étaient introduits. Ils travaillaient juste à côté du dispensaire.

Un groupe de chercheur d’or armé m’a accueillit de façon très méfiante, lors de mon arrivée sur la piste d’atterrissage de Papiu. Quand je leur ait expliqué que j’étais là pour les travaux de rénovation d’un dispensaire que j’ai construite il y a 19 ans, ils devenaient plus aimables.

Notre infirmerie a déjà 19 ans

Notre infirmerie a déjà 19 ans

Mon arrivée à Papiu avait déjà été annoncée par talkie-walkie aux habitants du village. Ils étaient très heureux de ma visite. Dans les jours qui suivaient, je dormais dans mon hamac sous la moustiquaire dans notre dispensaire.
J’ai pris des photos des endroits où le bois de la maison était pourri, et devait être remplacé. Ensuite j’ai fait une liste avec tous les matériaux et outils nécessaires pour les travaux.

De nombreuses barres doivent être remplacées

De nombreuses barres doivent être remplacées

Le dispensaire entier doit être nettoyé, poncé, et repeint, de haut en bas et de l’intérieur comme de l’extérieur. La plomberie doit être refaite et des lignes de courant électrique doivent être posées. Afin de pouvoir utiliser l’eau du fleuve en tant qu’eau potable, nous nécessitons un système de filtrage avec une pompe à eau solaire.

 

Une nouvelle invasion de chercheurs d’or et le Covid menacent les Yanomamis

L’infirmière brésilienne Joseane

L’infirmière brésilienne Joseane

J’ai tout de même pu constater que notre dispensaire remplit toujours sa fonction. Les soins médicaux y sont toujours bien assistés. J’ai appris de l’infirmière brésilienne Joseane et Harrison, que des chercheurs d’or atteint du paludisme venaient se faire soigner dans notre dispensaire. Harrison m’expliqua que la loi les oblige à les aider.

Personnellement cette nouvelle me chagrine beaucoup, étant donné que la construction de ce dispensaire n’a jamais destiné pour venir au secours des chercheurs d’or.

Du 16 au 19 mars 2020, un grand rassemblement des Yanomamis et Yakuanas a eu lieu à Boa Vista. Il a été organisé par le ministère de la santé CONDISI. Le président du Brésil Bolsonaro a longtemps ridiculisé la Pandémie du Covid disant qu’il ne s’agissait que d’une petite grippe.

Yanomamis avec masques à la réunion à Boa Vista

Yanomamis avec masques à la réunion à Boa Vista

Protégés par des masques chirurgicaux, la majeure partie des Yanomamis et Yekuanas se sont plaint du manque d’approvisionnement médical dans leurs régions. Ils manquent en permanence de médicaments, d’aides soignants, de groupes électrogènes, de canoës en aluminium munis de hors-bord, afin de pouvoir transporter des Yanomamis gravement malades.

Depuis quelques années, il y a eu une nouvelle vague de chercheurs d’or dans la région. Par conséquent, le Covid a été introduit dans la zone d’habitation des Yanomamis depuis l’année dernière. Depuis, beaucoup de Yanomamis sont atteint du Covid mais nous n’en connaissons pas les chiffres exacts. Peu de test sont réalisés ou seulement des test rapides, ne donnant pas de résultats fiables. Davi Kopenava critique le fait qu’uniquement les tribus proches de la civilisation ont été testés. Pour ceux qui présentent un résultat positif, il n’y a pas la possibilité de se mettre en quarantaine dans leurs villages communautaires, pour ne pas infecter d’autres Yanomamis. Ce sont surtout les anciens des tribus qui sont menacés par la pandémie.

Corona dans la région de Yanomami

Corona dans la région de Yanomami

Lors de la réunion, une cérémonie a été réalisé par deux chamanes pour protéger les gens de la pandémie du Covid.

Tanz zweier Schamanen gegen die Corona-Pandemie

Covid dans la région des Yanomami

Fin mars j’ai pris le dernier avion de Rio de Janeiro passant par Lisbonne, pour Hambourg. Tout autre vol à destination de l’Europe a été annulé sans remplacement.
Lors de mon retour en Allemagne, toutes mes présentations prévues dans les écoles, ont été annulées pour cause du Covid. Le droit de mener une présentation a été repoussé à une date indéterminée.
C’était un choc brutal. Cela signifie qu’il n’y avait ni d’entrée d’argent pour financer les projets des Yanomamis, ni la possibilité d’organiser des actions pour les Yanomamis réalisés par des élèves.
Deux semaines après mon arrivée en Allemagne, j’ai soudainement eu de la fièvre, des frémissements de fièvre et des douleurs musculaires ; les symptômes typiques du paludisme ! Le traitement que j’ai suivi à l’hôpital tropical de Hambourg, n’a pas présenté de succès dans un premier temps. Deux mois plus tard le paludisme Vivax réapparut, et j’ai dû être traité à nouveau avec de la chloroquine et de la primaquine.

Avec un écran, un projecteur et du bois de chauffage pour la conférence

Avec un écran, un projecteur et du bois de chauffage pour la conférence

Cet été j’ai pu faire des petites présentations, notamment auprès du local « Giftbude » à Schleimünde (Photo), au centre culturel « Wagonhalle » à Marbourg, et à l’école Waldorf de Kiel. À Marbourg ma présentation à été diffusé en streaming, afin qu’il soit aussi visible en ligne. Même si 200 personnes ont cliqué sur le lien et ont suivi mon discours, pour moi ça ne remplace pas le contact direct et authentique avec l’audience.

Des vraies présentations sont prévues en France en septembre 2021 dans des écoles et des soirées. Anna Ballester les a organisées dans la ville où elle réside à Écommoy, près de Paris. J’espère fortement que tout cela aura bien lieu.

Avis de décès

De nombreux souvenirs de Rüdiger restent

De nombreux souvenirs de Rüdiger restent

Le 1er avril 2020 mon vieil ami et compagnon de combat Rüdiger Nehber est mort soudainement. Nous avions téléphoné trois jours auparavant. Je lui ai parlé de mes expériences dans la Région des Yanomamis et il m’écoutait de manière très intéressé.
De nombreuses expéditions et actions pour les Yanomamis nous lient. Nous avions traversé l’Atlantique sur un radeau de bambou fait maison, de l’Afrique au Brésil. Rüdiger avait toujours de bonnes idées pour attirer l’attention sur des violations des droits de l’Homme. Dernièrement il fonda l’association Target pour lutter contre les mutilations génitales féminines en Afrique.

Chers membres de l’association Yanomami-Hilfe,
Dans cette période sans présentations, vos cotisations sont une sécurité pour notre travail pour les Yanomamis !
L’an passé nous avions également reçu des dons d’entreprises, d’organisations, d’écoles, d’une fondation et de beaucoup d’amis, ce qui me réjouit énormément !
Grâce à un interview qui a été avec moi et Clemens Bittlinger sur sa chaîne Youtube, j’ai reçu des dons supplémentaires.
Pour ce soutien de notre travail pour les Yanomamis, je vous remercie tous de tout mon cœur !

Écoles, fondation, entreprises et organisations

  • École Maria Ward d’Altöttingen
  • Lycée d’orientatien de l’école de Meldorf et la fondation Oswald de Pfarrkirchen
  • Bureau d’ingénieurerie Eneratio GBR de Hambourg
  • La maison d’édition TAC Karl Wenning
  • L’association VDB des ingénieurs de bétons allemands – Deutscher Betoningenieure e.V.
  • L’association d’alliance avec les indiens d’Amérique du Sud – Bündnis mit Indianern Südamerikas e.V. de Eggenfelden
  • L’association Semana Latina e.V. de Marbourg de Jean Kleeb
  • L’association protectrice de la forêt amazonienne – Lebensraum-Regenwald e.V. de Roland Zeh
  • Eine Welt Kreis Mehring mit den Frauen v. Senioren-Nachmittags-Team de Oberbayern
Action bottelages d’herbes aromatiques au bénéfice des Yanomamis

Action bottelages d’herbes aromatiques au bénéfice des Yanomamis

Donateurs, donatrices et soutiens privés

Dr. Elisabeth Albert, Wolfgang Baumüller und Regine Häus- ler, Debora Bendocchi Alves, Kerstin Bensch, Clemens Bittlinger, Petra und Jörg Bonin, Friedhilde und Rolf Brandt, Rudolf Brunner, Hartmut Bunjes, Olga Charfreitag, Jörg Franz-Josef Danne, Rainer Feistmann, Anke Felgentreff, Andrea Fischer-Bickert, Monika Maria Gernert, Jutta Hahn, Ulrich Hardekopf, Gerhard Haverkamp, Angelika Heinsen, Jan Henselder, Annette Julien, Nils und Katha Kaden, Monika Kienass, Henning Köhlert, Stefan und Ruth Kohlhepp, Christhard Kotte, Anneliese Lauscher, Volker und Elfi Lindner, Judith Luepke, Hermine Mittermeier, Mauro Monteiro, Andrea Moser, David Muchau, Karin Naase, Karl Pfaff, Markus Pfeifer, Christiane Pieper, Eva-Diana Piest, Ricarda Quick, Andreas Rentzel, Hendrik Rüsink, Gisela Schmieder, Frank Schuster, Jasmin Seddigh-Raig, Alessandro Rocco Silvestri und Fatima Christina Elisabeth, Tom Sitta, Gesine Skupin, Dr. Florian Steiner, Marc Stolz, Sigrid Thierolf- Jockel, Insa Thies, Sönke und Christine Tornieporth, Dr. Lothar Viehöfer, Dr. Hans-Joachim und Mechtild Wallny, Ulrich Wandt, Gundula, Sophie und Thilo Weber, Sabine Willmann, Ulrike Steffen Wortwechsel Verlag, Wolfgang Zierke, Beate Ziethen.

Le prochain projet
La réalisation du prochain projet de rénovation dépend de l’évolution de la pandémie mondiale du Covid et des confinements. A priori je voulais déjà repartir en début d’année. Pour l’instant la situation critique au Brésil ne permet pas une planification en sécurité. J’espère que nous allons gérer la pandémie au plus vite, jusquelà je dois rester patiente.
Entreétemps nous allons soutenir l’engagement politique de Davi Kopenawa avec son association Hutukara à Boa Vista, afin de faire sortir les chercheurs d’or par l’armée pour que les Yanomamis ne soient plus menacés par la destruction de leur habitat.
Malgré ces nombreux défis qui nous attendent, il ne nous reste qu’à rester optimiste.
Merci infiniment pour continuer à nous soutenir !
Restez en bonne Santé !

Merci pour votre soutien continu

Merci pour votre soutien continu

Yanomami-Hilfe e.V., Hökerberg 1, 24241 Blumenthal, Telefon 0 43 47 – 70 81 34
E-Mail: office[at]yanomami-hilfe.de, Internet: www.yanomami-hilfe.de
Sparkasse Mittelholstein, IBAN DE 08 2145 0000 0003 3882 28

Rapport annuel 2019

Blumenthal,
février 2020

Chers amis Yanomami

Une mauvaise surprise au départ

Il y a deux ans j’ai rendu visite aux Yanomamis qui résident au bord du fleuve Rio Maraui dans le village Ixima. C’est là où se trouve notre dispensaire. Au grand rassemblement du village Apuì, j’ai apporté huit talkie-walkies que j’avais acheté en Allemagne. Lors de mon arrivée à l’aéroport de Rio de Janeiro, je disposais de lettres de recommandation de l’ambassade du Brésil de Berlin, et de l’organisation Yanomami Kurikama, certifiants que l’importation de ces radios se faisait dans un cadre humanitaire. Il était mentionné l’utilité des radios pour les villages et les infirmeries, qui sont en besoin d’assistance. Malgré tout, j’ai été contrainte à payer des taxes très élevées à la douane de Rio de Janeiro. Autrement on m’aurait confisquées les radios. Les douaniers voulaient même me faire payer des amendes supplémentaires. Ils sont allés jusqu’à me menacer d’arrestation.

Conférence à Rio aux étudiants en médecine

Conférence à Rio aux étudiants en médecine

Ces dernières années, j’ai pu procurer plus de 30 talkies-walkies aux Yanomamis. Par conséquent, tous les villages au bord des fleuves Rio Marauia et Rio Preto sont équipés de radios. Ainsi, les Yanomami peuvent maintenant mieux s’organiser face aux dangers – que représentent les chercheurs d’or notamment – en faisant appel à de l’aide extérieure.
En plus des huit radios mentionnées, des panneaux solaires, des batteries et antennes ont été installés dans les villages Aguas Vivas, Laginha, Pohoroa, Pukima Bera, Xamakarono, Kona, Manakapewei et Raiter.

Notre infirmerie a une nouvelle couche de peinture

Notre infirmerie a une nouvelle couche de peinture

Afin de pouvoir informer les Brésiliens sur les conditions de vie des Yanomamis, j’ai tenu une conférence à Rio de Janeiro à l’école de favela de Santa Theresa et à l’université privée Grandrio à Barra da Tijuca. Le contraste entre richesse et pauvreté de ces deux endroits est extrême. Les étudiants/élèves brésiliens se montraient très intéressés à la vie exceptionnelle des Yanomamis dans la forêt amazonienne.
L’année 2019 a été très riche en aventure pour moi. Nous avons pu rénover notre premier dispensaire avec succès. Afin d’y parvenir nous avons transporté les matériaux de construction à travers quatre courants très dangereux du fleuve Rio Marauìa. Cela nous a coûté beaucoup d’effort. Un ancien élève de l’école régionale de Wörth, qui fait actuellement des études d’électro-technique à Sao Paolo, est venu spontanément pour nous aider. Il a contribué à installer un appareil électrique dans une infirmerie, et nous a assisté à réaliser d’autres travaux. J’ai emmené avec moi Edmar et Junior depuis Santa Isabel, afin qu’ils puissent effectuer les plâtres et les boiseries.

Les étagères sont peintes par les Yanomami

Les étagères sont peintes par les Yanomami

Les Yanomamis de Ixima qui nous attendaient, avaient déjà sorti des grandes pierres du fleuve, avant que nous eussions atteint leur village. Ces pierres auront servi à sécuriser l’arrière de la fondation du dispensaire. Plus de vingt Yanomamis, de tout âge, aidaient à porter les matériaux. Les travaux de peintures notamment ont été réalisés par nos jeunes bras-droits Yanomamis; Edgar, Robson, Silvio et Arnaldo.

Les Yanomamis sur la voie de l’autodétermination

Les femmes Yanomami sont ravies des nouvelles moustiquaires

Les femmes Yanomami sont ravies des nouvelles moustiquaires

Cette fois-ci j’ai apporté 100 moustiquaires aux mères et enfants Yanomami. En échange j’ai reçu des corbeilles faites à la main, que j’ai pu vendre dans un magasin à Manaus. Ainsi cet argent sera utilisé pour emmener 100 moustiquaires de plus destinées aux hommes lors de mon prochain passage. Les moustiquaires sont essentielles, afin de se protéger des moustiques qui transmettent le paludisme. Aux endroits où les Yanomamis ont mis une moustiquaire au-dessus de leurs hamacs, il y a beaucoup moins de cas de paludisme.

Bernadette aime travailler à Ixima

Bernadette aime travailler à Ixima

Bernadette, l’actuelle infirmière de Ixima, me montrait allègrement le Sérum de serpent qui dorénavant, ne doit plus être conservé au frais.
Le bateau en aluminium bien-aimé des Yanomamis „Marliese“, devait impérativement être réparé. Il s’agit du bateau que nous avons pu procurer grâce à l’action de l’école régionale (collège/lycée) de Wörth en Allemagne. Les Yanomamis considéraient que le bateau était „fortement enrhumé“. Nous avons donc tiré le bateau – doté d’un « pansement » provisoire – le long du fleuve jusqu’à Santa Isabel où nous avons rencontré un Suisse qui a pu guérir Marliese.

Les incendies de la forêt amazonienne

Marliese est en réparation

Marliese est en réparation

Les incendies, qui ont eu lieux au nord-est de la forêt tropicale, ont incontestablement étés provoqués volontairement. Les auteurs des incendies ravagent les zones boisées, afin de les exploiter à leurs fins. Cette appropriation des terres leur permet de revendre du bois, exploiter les minerais et à utiliser l’espace gagnée pour l’élevage de bétail et l’agriculture. Ce processus est répandu dans les zones rurales ; les exploitants brûlent la forêt, cela fait, ils peuvent prétendre un droit de possession d’un terrain vide.
La forêt tropicale amazonienne, est celle la plus étendue au monde. Elle joue un rôle primordial dans la lutte contre le réchauffement climatique, sachant qu’elle absorbe et stocke du dioxyde de carbone. Non seulement cette fonction n’est plus assurée lors de sa déforestation, mais le dioxyde de carbone stocké dans la forêt, est libéré dans l’atmosphère au cours d’un incendie. Tant que le gouvernement brésilien – sous la direction du nouveau président Bolsonaro – reste passif face à la violence et l’injustice entraînée par la déforestation illégale de la forêt tropicale, alors la destruction massive de la plus grande forêt tropicale du monde va être poursuivie continuellement.

À la radio Lotte

À la radio Lotte

En Allemagne j’avais mené un entretient détaillés à la station de radio „Lotte“ à Weimar.

Urgence climatique à Kiel

Klimademo sur la Rathausplatz à Kiel

Klimademo sur la Rathausplatz à Kiel

La préservation de notre environnement ne se limite pas à la protection du milieu de vie des Yanomamis et de la forêt amazonienne. Ici en Allemagne, nous avons un rôle jouer pour lutter contre le réchauffement climatique. Les activistes d’une initiative citoyenne à Kiel, ont atteint leur premier but au mois de mai 2019 ; Kiel a été la première capitale d’une région en Allemagne à déclarer un état d’urgence climatique. Il s’agit de reconnaître le statut actuel des recherches et études scientifiques au sujet du climat, et que des changements rapides et radicaux sont nécessaires afin de préserver des conditions de vie fondamentales sur notre planète.

Le mouvement Fridays for future, revendique entre autres choses la sortie du charbon jusqu’en 2030 et transition totale vers les énergies renouvelables jusqu’en 2035.

Ancien service hospitalier d'Albert Schweizer

Ancien service hospitalier d’Albert Schweizer

Le 6 septembre 2019 j’ai fêté mon soixantième anniversaire et les 30 ans d’engagements envers les Yanomamis avec de nombreux amis et des personnes qui ont soutenu mon travail durant de longues années. Mon ancien compagnon de combat Rüdiger Nehberg est aussi venu d’Hambourg. Nous avons célébré une merveilleuse fête très colorée.
Au mois de novembre Thorsten Görgens m’a invité avec sa fondation Go-Aid au Gabon et en Namibie. Au Gabon j’ai pu assister à une initiation extraordinaire des Bwiti. Dans la ville de Lambarené j’ai été très enchantée de visiter l’ancien dispensaire d’Albert Schweizer, car j’ai beaucoup pensé à ce personnage lors de la construction de notre infirmerie dans la forêt amazonienne. Aujourd’hui son dispensaire à Lambarené a été transformé en musée. On peut visiter les lieux en état d’origine, avec tous les objets et outils de travail de l’époque qui y ont étés laissés. Albert Schweizer présentait la valeur humanitaire inconditionnelle comme étant sa principale motivation ; „l’humilité face à la vie“.

Conférence Yanomami pour les Bushmen

Conférence Yanomami pour les Bushmen

À Windhoek, capitale de la Namibie, Ndamona Ya Otto de la fondation Go-Aid avait organisé plusieurs présentations pour moi. Le public très intéressé était constitué de professeurs d’écoles et d’universités, d’activistes pour les droits de l’Homme, d’élèves, d’étudiants et de politiciens. Après ces présentations j’ai dû répondre à beaucoup de leurs questions.

À Omandumba, 250 kilomètres au nord de Windhoek, j’ai eu l’unique occasion de rencontrer un petit groupe des San (des Bushmens). Les San me rappelaient directement les Yanomamis. Ils avaient le même esprit paisible et rayonnant et une façon d’être très ouverte, simple et aimable. Moses me montrait comment faire du feu sans briquet ou allumettes, comment travailler des fibres végétales pour réaliser la corde d’un arc, comment fabriquer un carquois pour les flèches et on m’a appris à tirer à l’arc, et atteindre sa cible!

Je leur ai parlé des Yanomamis de la forêt amazonienne. Ils brûlaient d’en savoir davantage de leur mode vie. Je leur ai montré des photos sur mon ordinateur portable qu’ils regardaient très attentivement. Mon exposé s’est étendu sur deux heures à l’ombre d’un arbre. Lors de nos a dieux ils m’ont demandé de revenir et de leur rendre visite à nouveaux, avec un Yanomami.

Davi Kopenawa reçoit le prix Nobel alternatif 2019

Davi Kopenawa reçoit le prix Nobel alternatif 2019

Début décembre Anna Ballester et moi, avons entrepris un voyage avec le Flixbus à Stockholm. Notre vieil ami Davi Kopenawa y recevait conjointement avec l’activiste environnementale – Greta Thunberg – la défenseure des droits de l’Homme du Sahara occidentale – Aminatu Haidar – et la militante chinoise des droits de la femme – Guo Jianmei – le prix Nobel alternatif de la paix. Ce prix international est non seulement une grande reconnaissance pour Davi Kopenawa, mais aussi une confirmation de notre travail autour des Yanomami.
Je remercie de tout mon cœur ceux qui soutiennent de notre Travail pour les Yanomami !

Des donneurs privés :

Dr. Mauro Monteiro Correia, Beate Ziethen, Claudia und Klaus Teuber, Dr. Lothar Viehöfer, Henning Köhlert, Walter und Ursula Abel, Ines Rechenberger, Ulrike Fiedler, Hans Strixner, Clemens Bittlinger und seine Geburtstagsfreunde, Jürgen und Brunhild Nitschmann, Dr. Florian Steiner, Christiane Pieper, Ulrich Wandt, Wolfgang Zierke, Hans Martin Schuler, Prof.Dr. Gerhard Schuler, Antje und Carl Lehmann, Dr. Uwe Schröder, Roland Pius Stumpf, Olga Charfreitag, Monika Gernert, Familie Weber, Andrea Stoltenberg, Gesine Skupin, Stefan Kiehl, Nina Ott, SPD-Ortsverein Hohenfelde, Beate Glende, Michael Müller, Susanne und Roger Windrich, Heinrich von der Decken, Gert Haverkamp, Hans-Heinrich Kahrs, Elisabeth Albert, Uli Zöller, Constanze Grohmann, Kathrin Beutin, Monika Kienass, Eva Diana Piest, Fin Walden, Kerstin Bensch, Rüdiger Nehberg, Roman Weber, Désirée Woinowski, Angelika Heinsen, Jasmin Seddigh-Raig, Steffi Breitbach, Marion Strauss-Barthel, Andrea Fischer-Bickert, Dietmar Volkers, Alide und Jürgen Landwehr, Friedhilde und Rolf Brandt, Dr. Anne-Katrin Roever-Plagmann, SI-Soroptimist Club Mosbach, Hans Bornefeld, Norbert Sill und Ulrike Blunk, Ester Wolnitza, Roland und Sabine Volkers, Karl Wenning TAC-Verlag, Henning Rohweder vom Hochseilgarten Altenhof, Ulrike Steffen Wortwechsel Verlag, Mattis Gern, Eine Welt Kreis „Sankt Martin“ de Mehring en bavière, Hanjo Haverkamp.

Soutiens des Organisations :

Concerts de bienfaisance avec Clemens Bittlinger et la chorale « yanomami » de Rhynern, Beate Langenhorst et Roland Zeh de Nuremberg avec l’organisation « Lebensraum Regenwald », la Famille Kolping de Hamm Rhynern avec une quête de la messe.

Dons et campagnes d’élèves :

Sophie Weber vend ses cartes de Noël

Sophie Weber vend ses cartes de Noël

Marche de la solidarité de l’école Maria Wald à Alttötting, Foire de Noël du Collège St. Michael à Metten, Vente de cartes de Noël de Sophie Weber à Eberbach, Vente de gâteaux de l’établissement d’enseignement secondaire de Werther, Vente de gâteaux de la classe de sixième du collège Fridjof-Nansen à Munich, dons des élèves des collèges ; Waldkraiburg, Graf Stauffenberg à Osnabruck, Kellinghusen, Johann-Heinrich-Voß-Schule à Eutin, « Am Bürgergarten » à Eilenburg, Hohenstaufen à Eberbach et « Staatlichen Realschule » à Viechtach.

Je remercie particulièrement les vieux et fidèles amis et membres de l’association Yanomami-Hilfe e.V.. Grâce à vous j’ai pu planifier et réaliser mon voyage et mes projet en toute sécurité.

Mon Prochain voyage en 2020 :

D’ici quelque jour je vais repartir en voyage en Amazonie, pour me faire une idée de la situation politique actuelle du Brésil. Tout d’abord je vais rencontrer Greenpeace à Manaus afin de pouvoir discuter avec eux, et la CIMI (Conselho Indigenista Missionário), l’une des organisation la plus importante dans la protection des indigènes de la forêt amazonienne. Ensuite j’irai à Boa Vista pour voir et documenter la nouvelle Invasion des chercheurs d’or sur place. Il y a exactement 30 ans j’ai commencé mon travail avec les Yanomamis. À cette époque, des milliers de chercheurs d’Or s’introduisaient avec des avions de brousse et des hélicoptères dans la zone d’habitation des Yanomami. Ils menaçaient la vie des Yanomamis à cause leur impitoyable recherche de l’or.
Ces dernières années nous avions réussi à ce que la zone d’habitation des Yanomami soit officiellement reconnue en tant que tel ; les chercheurs d’or n’étaient plus autorisé à pénétrer dans la zone. Est-ce que cette lutte recommence maintenant à zéro? Il nous reste un réconfort. Les Yanomamis ont réussi à s’organiser depuis. Ils connaissent leurs droits et luttent ensemble et main dans la main avec d’autres groupes d’indigènes. Ils ont reconnu qu’ils ne seront fort, que s’ils se regroupent et luttent ensemble. Pour notre associations Yanomami-Hilfe e.V nous adhérons toujours principe suivant; « tant que nous protégeons les peuples indigènes, ils protégerons la nature pour nous » .
Sur ces mots, je vous remercie infiniment pour votre soutien !

Christina Haverkamp

Je vous souhaite beaucoup d’amour de santé et de contentement.

Merci pour votre soutien continu

Merci pour votre soutien continu

Yanomami-Hilfe e.V., Hökerberg 1, 24241 Blumenthal, Telefon 0 43 47 – 70 81 34
E-Mail: office[at]yanomami-hilfe.de, Internet: www.yanomami-hilfe.de
Sparkasse Mittelholstein, IBAN DE 08 2145 0000 0003 3882 28

Jahresbericht 2023

Blumenthal, Januar 2024

Liebe Yanomami-Freundinnen und Freunde,
Neben den schrecklichen Kriegsberichten aus der Ukraine und dem Gazastreifen gibt es auch gute Nachrichten aus dem Yanomami-Gebiet!

Jeden Tag!Regen, Regen, Regen

Jeden Tag! Regen, Regen, Regen …

Seit Luiz Inácio Lula da Silva der neue Präsident von Brasilien ist, arbeiten bei den Yanomami keine Goldsucher mehr. Nach seiner Wiederwahl hat Lula sein Versprechen eingehalten und die Goldsucher mit Militär und Polizei herausholen lassen. Erkrankte und unterernährte Yanomami-Kinder wurden im Krankenhaus von Boa Vista behandelt. Hoffentlich wird das Gebiet weiterhin von Seiten der Regierung und dem Militär geschützt. Lula betonte, der Kampf für indigene Landrechte sei ein Kampf für Menschenrechte und für den Naturschutz des Landes.

Im letzten Jahr war ich von Januar bis Ende März 2023 wieder im brasilianischen Amazonasgebiet und besuchte die Yanomami am Rio Marauia. Sie hatten mir einen Brief geschrieben mit der Bitte um eine Schule im Dorf Bisho Açu.

Schon bei meiner Ankunft in Rio regnete es heftig, was zu dieser Zeit sehr ungewöhnlich ist. In der Großstadt São Paulo und im Nordosten Brasiliens gab es riesige Überschwemmungen. Ich hoffte, dass es in Manaus und im Wald besser werden würde. Leider bestimmte die Klimaveränderung und El Niño die Wetterlage. Es regnete jeden Tag!

Guilherme sägt Bretter aus einem Baumstamm

Guilherme sägt Bretter aus einem Baumstamm

Mit einem Kanu fuhr ich von Santa Isabel do Rio Negro den Urwaldfluss Marauia hoch bis zum Yanomami-Dorf Bisho Açu. Nach meiner Ankunft fand eine mehrstündige Versammlung im Runddorf statt. Es wurde gemeinsam beschlossen wegen des anhaltenden Regens mit dem Bau der Schule zu warten. Häuptling Daniel und die Krankenhelferin Nazaré baten mich, ob ich die alte Krankenstation im Dorf renovieren könnte. Wegen der maroden Wasserleitungen gab es kein fließendes Wasser in der Station. Das alte Dach im Bad war undicht und der Küchenherd defekt.

Guilherme, ein guter brasilianischer Holzfäller aus Santa Isabel, der schon beim Bau unserer ersten Krankenstation in Ixima vor 26 Jahren dabei war, wollte wieder mit arbeiten. Er bekam Unterstützung von drei jungen Yanomami aus Bisho Açu.

Es wurden folgende Arbeiten erledigt:

Neue Balken und Bretter für das Dachgerüst gesägt. Ein großer 500 Liter Wassertank wurde auf ein hohes Holzgestell gestellt und mit Regenrinnen und Wasserleitungen mit dem Haus verbunden. Das Bad komplett neu gedeckt und der alte verrostete Herd gegen einen neuen Herd ausgetauscht.

Erfolgreiche Renovierung unserer Krankenstation

 

Erfolgreiche Renovierung unserer Krankenstation

Erfolgreiche Renovierung unserer Krankenstation

Es waren viele kleine Arbeiten mit großer Wirkung und Freude. Im Bad funktioniert wieder die Toilettenspülung und die Dusche unter einem regendichten Dach! Alle Waschbecken haben jetzt wieder fließendes Wasser für Küche und Labor, was die Arbeit in der Krankenstation sehr erleichtert! Die Yanomami, besonders die Krankenschwester Nazaré und der Yanomami-Mikroskopist Rui waren mit den Erneuerungen überglücklich. Zum Dank backte Nazaré einen Kuchen im neuen Ofen!

Nach den Renovierungsarbeiten in Bisho Açu.besuchte ich weitere Yanomami-Dörfer oberhalb des Flusses. In der Mission Marauia fand ein Treffen der Yanomami aus allen umliegenden Dörfern statt. Über 200 Yanomami waren anwesend und diskutierten über die unzureichende medizinische Versorgung in ihren Dörfern. Sie hatten drei offizielle Vertreter der brasilianischen Gesundheitsbehörde eingeladen, denen sie eine unterschriebene Petition für das Ministerium in Brasilia mitgaben. Eine Rückantwort mit einem Treffen und Gespräch wurde vereinbart.

Yanomami schauen sich unseren Jahresbericht an

Yanomami schauen sich unseren Jahresbericht an

An zwei weiteren Tagen diskutierten die Yanomami über ihre Schulbildung. Die meisten Yanomami wünschen sich eine eigene Schulbildung mit ihren eigenen Yanomami-Lehrern in ihrer Sprache Yanomamé und in der Landessprache Brasilianisch. Diese Lehrer vertreten die Lehrform „educação diferenciada“. Dies ist eine Unterrichtsform, die auf die Bedürfnisse der Yanomami ausgerichtet ist. Es gibt bereits eine Yanomami-Schule in Pukima Cachoeira, wo die Yanomami-Lehrer die Dorfkinder unterrichten.

David Yanomami erzählt die Geschichte seiner Mutter Yarima, die ich auf portugisisch übersetze

David Yanomami erzählt die Geschichte seiner Mutter Yarima, die ich auf portugisisch übersetze

Auf der Versammlung in der Mission Marauia traf ich David, den Sohn von Yarima Yanomami und Kenneth Good, einem amerikanischen Ethnologe. Kenneth Good lernte Yarima im venezolanischen Yanomamigebiet bei seinen Forschungsarbeiten kennen und nahm sie mit nach Amerika. Schon nach 3 Jahren kehrte Yarima wieder zurück in ihr Yanomami-Dorf und musste David und ihre beiden anderen Kinder in Amerika lassen. Viele Jahre später hat der jüngste Sohn David seine Mutter im Urwald gesucht und sie in ihrem kleinen Dorf gefunden.

In Marauia erzählte er den Yanomami die Geschichte von sich und seiner Mutter mit Bildern am Laptop. Ich übersetzte seine emotionalen Erzählungen. Gespannt und berührt hörten alle Yanomami zu. Seit dem Wiedersehen mit seiner Mutter Yarima setzt er sich mit vollem Einsatz für die Interessen der Yanomami ein und übergab der Yanomami-Organisation Kurikama einen Außenborder für den Transport zwischen den Dörfern auf dem Rio Marauia.

Mauricio, unser Krankenpfleger in Ixima, erhält eine neue Batterie

Mauricio, unser Krankenpfleger in Ixima, erhält eine neue Batterie

Flussaufwärts besuchte ich unsere Krankenstation in Ixima, die wir vor 26 Jahren! aufgebaut haben. Sie ist in einem tadellosen Zustand! Lediglich eine neue Batterie für das Mikroskop und Sprechfunkgerät musste in Santa Isabel do Rio Negro mit dem Yanomami-Krankenpfleger Mauricio angeschafft werden.

Im letzten Jahr errichteten die Brasilianer Daniel und Thiago aus São Paulo eine kleine Schule imYanomami-Dorf Raita. Diese Schule besichtigte ich und war begeistert von der einfachen und soliden Konstruktion.

Daniel erhielt vor ein paar Wochen von der brasilianischen Regierung den Auftrag, weitere Schulen nach diesem Muster im Yanomami-Gebiet aufzubauen. Ich hoffe, dass dieses Vorhaben klappt, da es die verantwortliche brasilianische Regierung finanziell mit einbindet. Es wäre fantastisch!

Die Modellschule in Raiter

Die Modellschule in Raiter

Chiquinho bekommt für sein Dorf Thomoropewei ein wertvolles Spechfunkgerät

Chiquinho bekommt für sein Dorf ein Spechfunkgerät

Chiquinho, dem Häuptling von Thomoropewei, übergab ich ein neues Icom-Sprechfunkgerät. Er freute sich sehr über das neue Funkgerät, da es eine große Sicherheit für sein Dorf ist.

Auf der Rückfahrt nach Manaus nahm ich zwei defekte Sprechfunkgeräte mit, die ich bei Mandrak „El magico“ in seiner Werkstatt reparieren ließ.

Seit einem Jahr gibt es wegen der Klimaveränderung keine Planungssicherheit.

Ich war froh, dass ich die alte Krankenstation von Bisho Açu renovieren und einige Yanomami-Dörfer mit Solarbatterien und einem wertvollen Sprechfunkgerät versorgen konnte.

Vorträge in Deutschland

Im letzten Jahr hielt ich wieder viele Vorträge in Deutschland an Schulen und für Organisationen. Viele Schüler organisierten nach den Vorträgen Benefizveranstaltungen für die Yanomami.

Klasse 5d des Gymnasiums Kronshagen
Klasse 5c der Alexander von Humboldt Schule
Klasse 7d der Meldorfer Gelehrtenschule
Klasse 6c der Johann-Heinrich-Voß Schule Eutin
Klasse 7a der Integrierte Gesamtschule in Buchholz Grundschule Seekrug
Solidaritätsmarsch der Maria Ward Schule Altötting
Kuchenverkauf der Schüler vom Schulzentrum Lohne

Interessierte Mädels im Voss-Gymnasium in Eutin nach dem Vortrag

Interessierte Mädels im Voss-Gymnasium in Eutin nach dem Vortrag

Das neue Projekt

Klimawandel - Dürrekatastrophe im Amazonasgebiet

Klimawandel – Dürrekatastrophe im Amazonasgebiet

In ein paar Tage geht es wieder los nach Brasilien ins Yanomamigebiet. Unsere geplante Schule in Bisho Açu wurde bereits von der brasilianischen Regierung gebaut. Darüber habe ich mich sehr gefreut!

Wegen der Dürreperiode im Amazonasgebiet musste ich diesmal meine Reise um einen Monat verschieben. Ich hoffe, dass die Urwaldflüsse nun genügend Wasser haben, um Baumaterial, Werkzeuge und Holz zu transportieren.

Ein Modell für die nächste Krankenstation

Ein Modell für die nächste Krankenstation

Soweit wie möglich möchte ich in den nächsten Wochen zusammen mit den Yanomami in Pukima den Bau der Modell-Krankenstation vorbereiten.

Liebe Freunde der Yanomami-Hilfe e.V.

Ohne eure finanzielle Unterstützung könnte ich vor Ort nicht viel erreichen. Baumaterial, Werkzeuge, Dachmaterial, Sprechfunkgeräte, Solaranlagen, Batterien usw., all das kostet Geld. Hiermit möchte ich mich herzlich bei allen Mitgliedern unserer Yanomami Hilfe e.V. sowie bei allen Einzelspendern, Unterstützern, Stiftungen, Firmen und Organisationen bedanken.

Einzelspendern und Unterstützern meiner Arbeit

Dr. Elisabeth Albert, Debora Bendocchi Alves, Kerstin Bensch, Kathrin Beutin, Christine Bischoff, Dr. Andrea Bräuning, Petra Bonin, Rudolf Brunner, Christina Chang-Rudolf, Andree Drees, Andrea Fischer-Bickert und Stefan Bickert, Ferdinand Guttenberg, Angelika Heinsen, Veronica Huber, Jonas Jasse, Hans Hinrich Kahrs, Monika Kienass, Jean Kleeb, Henning Köhlert, Christhard Kotte, Dagmar und Bodo Kuhnhenn, Franziska Vilas Boas Lessa, Elfi und Volker Lindner, Julia Melzner, David Muchau, Michael und Marianne Müller, Markus Pfeifer, Marie-Henriette Pfeifle, Eva Piest, Ricarda Quick, Ute Rafflenbeul-Dormeyer, Heidi und Manfred Schwinge, Giesela Schmieder, Gela Weyer, Jasmin Seddigh-Raig und Dr. Wolfgang Raig, Ottilie Steinberger, Claudia und Ulrich Wandt, Desireé Woinowski-Guggenmoos, Familie Weber, Wolfgang Zierke, Beate Ziethen.

Stiftungen, Firmen, Organisationen

Chor Vozes do Brasil, Lucia Kaup
Eine Welt Kreis aus Mehring
Jugend-und Kulturzentrum aus Bruneck, Südtirol Lebensraum Regenwald e.V. von Roland Zeh
L+S Landschaft + Siedlung AG
Lionsclub Heidelberg
Midas GmbH aus Ingelheim „Run for Charity“ Oswald-Stiftung aus Pfarrkirchen
Sonnenwasser e.V. von Fritz Strohecker aus Strande
Thorsten Görgens GmbH aus Köln
Wortwechsel Verlag von Ulrike Steffen
Yanomami-Chor aus Rhynern

Auf den Versammlungen und den Festen legen die Yanomami großen Wert auf ihr traditionelles Aussehen

Auf den Versammlungen und den Festen legen die Yanomami großen Wert auf ihr traditionelles Aussehen

Schlusswort
Einen Nachfolger für meine Arbeit vor Ort habe ich noch nicht gefunden. Vielleicht ist es auch nicht notwendig. Ich möchte im nächsten Bauprojekt die Yanomami soweit anleiten, dass sie weitere Projekte selbst planen und durchführen können. Auf lange Sicht müssen die Yanomami ihr Schicksal selbst in die Hand nehmen, was sie auch wollen. Nachhaltig ist nur Hilfe zur Selbsthilfe! Wir können sie dabei von Deutschland aus unterstützen.Christina Haverkamp

Für euer Interesse und die treue Unterstützung möchte ich mich herzlich bedanken. Alles Liebe im Neuen Jahr und schöne Grüße kurz vor Abflug

Für die Yanomami Kinder ist L das Zeichen für den Präsidenten Lula, mit dem sie Hoffnung verbinden.

Dankeschön für eure weitere Unterstützung

Dankeschön für eure weitere Unterstützung

Yanomami-Hilfe e.V., Hökerberg 1, 24241 Blumenthal, Telefon 0 43 47 – 70 81 34
E-Mail: office[at]yanomami-hilfe.de, Internet: www.yanomami-hilfe.de
Sparkasse Mittelholstein, IBAN DE 08 2145 0000 0003 3882 28

Podcast mit Christina Haverkamp – Helden der Meere

Auf dem Bambusfloß über den Atlantik – mit Aktivistin Christina Haverkamp

Powered by RedCircle

Helden der Meere,
Podcasts von Christian Weigand von Blue Awarness:

https://linktr.ee/Helden_der_Meere